22/03/2024
Bessac Afrique s’implante au Sénégal
Dans le cadre du projet de l’Usine de Dessalement des Mamelles à Dakar, Bessac Afrique, à travers sa nouvelle succursale créée au Sénégal, s’est vu confier la réalisation de deux émissaires sous-marins de 340 mètres de long.
Financé par l’État sénégalais et la JICA du Japon à hauteur de 200 millions d’euros, ce projet prévoit la construction de l’usine de dessalement d’eau de mer, la plus grande d’Afrique de l’Ouest, dimensionnée pour le traitement de 100 000 m3 par jour.
Dans ce contexte, Bessac Afrique réalise deux émissaires sous-marins à l’aide de la technique du microtunnelier. Ces deux tunnels, longs de 340 m et de 1,60 m de diamètre intérieur, joueront le rôle de prise d’eau de mer et de rejet de la saumure produite lors du process de dessalement.
Au cours de ce projet, le microtunnelier sera récupéré deux fois en mer par barge de notre partenaire SOMAGEC, en charge de l’installation et de la connexion du diffuseur et de la tête de prise sur les microtunnels.
Le microtunnelier « MARIEME » a été baptisé début février et réalisera ses premiers tours de roues courant mars 2023. La technique du microtunnelier permet de réaliser les travaux sans impacter l’environnement. En effet, la plage des Mamelles est très appréciée des Dakarois et la zone côtière est extrêmement fréquentée par les pêcheurs.
Améliorer l’accès à l’eau
Le projet joue donc un rôle crucial dans le processus de dessalement de l’eau de mer à Dakar et contribuera à améliorer le réseau d’approvisionnement de la ville, à diversifier les sources d’eau locales et à renforcer la capacité d’approvisionnement, contribuant ainsi à améliorer le cadre de vie des habitants de la région.
Avec plus de 70 % du personnel provenant des communautés locales et bénéficiant de formations techniques et HSE dispensées par l’encadrement de chantier et des organismes externes, le projet génère un impact social positif dans ses environs. L’encadrement, quant à lui, est composé de 7 nationalités différentes. Ce chantier reflète, en toute cohérence avec l’ADN de Bessac, une diversité culturelle au cœur de son activité.
Ce projet, dans un nouveau pays pour Bessac Afrique, est l’occasion de promouvoir, au Sénégal, la technique du microtunnelier encore méconnue en Afrique de l’Ouest, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire.
La technicité des méthodes, la formation du personnel local dans un nouveau pays et un planning très serré afin de respecter les saisons favorables pour les travaux maritimes sont autant de défis que Bessac Afrique devra relever avant la fin de l’été 2024.